La DGT estime que l’année prochaine, un arrêté royal pourrait être adopté pour réglementer la circulation des véhicules équipés de systèmes autonomes de niveaux 4 et 5.
Malgré les grands progrès des technologies de conduite autonome , les autorités de l’État ont toujours le dernier mot quant à savoir si elles autoriseront ou non leur mise à la disposition des citoyens. Plusieurs gouvernements du milieu occidental comme le Japon , les États-Unis ou l’Allemagne ont déjà créé divers cadres juridiques pour favoriser son déploiement, et l’Espagne veut être le prochain .
Selon Europa Press, la sous-directrice générale adjointe des véhicules de la Direction générale de la circulation (DGT), Susana Gómez, a indiqué que son organisation espère faire approuver en 2024 un arrêté royal qui établira les exigences techniques que doivent remplir les véhicules équipés de systèmes autonomes de niveau doit répondre aux normes SAE 4 et 5 pour pouvoir circuler .
L’annonce de ce futur décret, qui légaliserait le déploiement de véhicules entièrement automatisés sur les routes espagnoles , a eu lieu dans le cadre de la présentation du dernier Baromètre des véhicules autonomes et connectés préparé par l’Association espagnole des constructeurs automobiles et camions (Anfac). .
Malgré le caractère puissant de l’annonce et son bon accueil de la part du syndicat patronal, la représentante de la DGT elle-même a admis presque immédiatement qu’en Espagne la législation serait avancée (et de loin si ses prévisions sont rencontré). ) à l’apparition, de facto, des premiers véhicules 100 % autonomes sur nos routes .
Du côté de l’industrie, l’Anfac considère que la technologie actuelle permettrait déjà aux automobiles modernes d’inclure des niveaux d’autonomie supérieurs à la SAE 2 , une semi-autonomie déjà pratiquement standardisée grâce au caractère obligatoire des aides à la conduite telles que le contrôle adaptatif de la vitesse ou le maintien de voie. assiste. En effet, le syndicat patronal rappelle que 18% des véhicules en vente sont déjà équipés de technologies compatibles avec le niveau SAE 3 (autonomie limitée avec surveillance du conducteur).
La position des constructeurs est bien exprimée dans les mots de José López-Tafall, directeur général d’Anfac : « Cela ne sert à rien si les constructeurs sont capables de disposer de suffisamment de technologie pour pouvoir produire des modèles avec les plus hauts niveaux d’automatisation, si alors ils ne peuvent pas circuler sur nos routes parce qu’il n’y a pas de cadre réglementaire qui le permette . »